Produire à La Réunion, plutôt qu’importer, enrichit le territoire et crée de l’activité qui bénéficie à plus d’un quart des salariés du secteur marchand.
La Réunion compte environ 22 000 actifs agricoles et 19 000 emplois industriels. Au total, plus de 40 000 actifs sont donc directement occupés dans les filières de l’agriculture, de la pêche et de l’industrie, soit près d’un actif marchand sur quatre. A ce chiffre, il convient de prendre en compte l’effet multiplicateur de la production locale, à savoir l’ensemble des emplois indirects et induits générés sur l’ensemble du territoire réunionnais.
La production locale représente un pan essentiel de l’économie réunionnaise, en captant une part non négligeable de la consommation réunionnaise pour investir, créer de l’activité, de la valeur ajoutée et, in fine, du pouvoir d’achat pour tous les acteurs de la chaîne. Les revenus générés par l’activité du secteur productif viennent alimenter l’économie. Même si la production locale bénéficie de plusieurs soutiens publics, ces coûts sont nettement inférieurs à ceux devant financer l’inactivité.
Dans les filières agricoles, notamment celles des fruits et légumes, mais également celle de la pêche, de nombreux circuits de commercialisation courts ou structurés permettent par ailleurs une rémunération équitable des producteurs.
Les soutiens publics à l’emploi productif coûtent bien moins cher à la Nation, que le traitement du chômage.
A titre d’illustration, dans la filière Canne-Sucre réunionnaise, un actif « coûte » aux finances publiques, entre 4,4 et 5,2 fois moins qu’une personne au chômage.
Sources : Dares, Les Echos 2017, étude Idéa Consult 2017